Les Voies de circulation

La rue de la Ville, prolongée par la rue d'En-Bas, présente en revanche une intéressante typologie de maisons et de fermes en rez-de-chaussée du début du 19e siècle, avec pignons et solin de brique et élévation principale en torchis enduit. Bien que le village ait compté un certain nombre de tisserands à domicile jusqu'au milieu du 19e siècle, aucune maison n'a conservé, semble-t-il, d'atelier (localement appelé métier). La rue de la Ville et la rue d'En-Haut présentent encore un alignement de bâtiments sur rue assez homogène. Dans la rue de l'Église et la rue d'En-Bas, la destruction des bâtiments sur rue (granges, le plus souvent) a rompu à plusieurs endroits cette continuité.
 
L'habitat ancien est formé de maisons et surtout de petites fermes, avec logis en rez-de-chaussée. Les éléments les plus anciens conservent encore des éléments significatifs de construction en torchis de la première moitié du 19e siècle. Quelques maisons de la rue d'En-Haut et une maison de la rue d'En-Bas, construites à la fin du 18e ou au début du 19e siècle, présentent des pignons à appareil mixte ou une maçonnerie en calcaire. Elles sont situées à proximité de l'ancien manoir épiscopal, dont les pierres auraient été réutilisées pour leur construction. Le nom de la rue des Blancs-Pignons, si elle n'en garde pour sa part aucune trace, semble avoir eu la même origine. La brique devient prédominante à partir de la seconde moitié du 19e siècle, et favorise la construction de maisons ou de logis de ferme à un étage. L'habitat traditionnel est organisé autour d'une cour avec logis sur rue ou en fond de cour, complété d'une grange ou remise et de bâtiments annexes (resserre, étable). À partir des années 1950, les maisons sont construites selon le type pavillonnaire en milieu de parcelle, au cœur de village, sur les dents creuses, comme en périphérie.

Date de dernière mise à jour : 17/06/2016

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